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et nous félicitâmes de bon cœur les uns et les autres. « Vous ne sauriez croire, nous donnons les mains à un mariage qui promet tant ; mais ce plaisir est troublé par un embarras dont nous ignorons comment sortir. Madame et moi, nous avons donné notre parole à Sanfrein ; c’est une sottise, je le veux croire, mais c’est toujours une parole donnée. Notre procédé n’est pas net vis-à-vis de lui. Je ne sais pas comment me comporter. On ne peut qu’applaudir à votre délicatesse, reprit Soulange, et la peine où vous êtes, commence déjà à vous justifier, mais elle ne doit pas troubler votre joie. Il est peut-être aisé que vous ne pensez de sortir d’embarras. Que ne sais comment me comporter, et la peine où vous êtes commence déjà à vous justifier, mais elle ne doit pas troubler votre joie. Il est peut-être plus aisé que vous ne pensez de sortir d’embarras. Que diriez-vous si quelque jour je vous