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étonnait ceux qui le connaissaient, et à laquelle on se prêtait avec des égards dont il était enchanté. Il avait raison de vouloir en imposer; il ne voulait pas scandaliser : on avait raison de le laisser croire qu’il réussissait; on ne voulait pas le chagriner.

CHAPITRE III. SANFREIN, Dévot

L’ABBÉ Sanfrein en était là de sa conduite assez peu raisonnable et de ses sages réflexions, lorsque le Colonel, son frère, vint à mourir. Sanfrein avait le cœur sensible, et fut frappé de cet événement au point qu’il faillit de perdre la tête, tant et si peu qu’il en eût. Il s’enferma et ne voulut