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qu’ils semblent dégénérer, ce n’est pas que la nature s’affaiblissent, c’est qu’on les néglige. La politique donne des préceptes pour les multiplier, les former, les rendre tels qu’on le désire. Ils sont entre les mains de ceux qui les gouvernent, comme les troupeaux, les plantes et les arbres, sont entre les mains du cultivateur. Vous aurez de la probité, de la vertu, de patriotisme, ou vous n’aurez que de mauvais citoyens, selon les soins que vous y apporterez. Mais laissons les hommes, et ceux qui les gouvernent, pour ce qu’ils font, et ne nous occupons dans les champs, que de nos légumes, de nos fruits et de nos moissons ».