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d’un terroir différent du vôtre, et changer les espèces de place ; coupez ces tilleuls qui font languir vos pêchers ; retranchez ces grosses racines qui donnent trop de vigueur à vos poiriers ; faites passer la charrue sur vos herbages, et laissez en prairies vos terres labourées. Peut-être verrez vous la nature se ranimer : peut-être aurez-vous abondamment de l’herbe, des bleds, des fruits et des légumes. Que je vous embrasse, mon cher Soulange, s’écria Monsieur de la Prime-heure. Vous êtes un homme admirable ; et je ne manquerai pas de tirer parti des observations que vous me faites faire. « Il en est, je pense, du moral comme du physique, continua Soulange. Les hommes demandent à être cultivés avec autant d’attention, que les plantes. Lors-