Page:Tiphaigne de la Roche - Sanfrein, ou mon dernier séjour à la campagne, 1765.djvu/103

Cette page n’a pas encore été corrigée


CHAPITRE XV. Autres idées de Soulange sur la vie champêtre

On conçoit qu’une pareille scène entre Monsieur et Madame de la Prime-heure, laissa de part et d’autre un levain d’aigreur, qui se développa de jour en jour, et qui, gagnant de proche en proche, répondit sur tous ceux de la maison une teinte de mauvaise humeur, dont, ni moi, ni aucun étranger ne devait guère s’accommoder. Tout était d’un sombre à faire périr d’ennui. Un jour, entre autres, ennuyé et décontenancé plus qu’à l’ordinaire, je pris un fusil et un chien, et j’allai faire un tour dans la plaine.