sienne cousine au douzième degré qui habite le village d’Inia… Le père, plus avisé, voulait suivre les conseils des religieuses, mais fatigué par les criailleries des femmes, il se décida, un beau jour, à enfourcher l’âne familial… Il part, les femmes trottant derrière, selon la coutume peu galante de l’Orient… La cousine d’Inia fait déshabiller l’enfant tout en fer, lui coupe une mèche de cheveux qu’elle brûle dans un brasero pour chasser le diable, pendant qu’un cierge de deux centimes se consume devant l’icône. Passes magiques, mots mystérieux : « Anathéma, Moustaphi-Moustapha, bardala, etc… » Le petit Démir retourne chez lui avec quelques cheveux de moins, une bronchite en plus, et toujours son épilepsie.
» Les sœurs oblates n’y comprennent rien. On leur débite mille mensonges pour les apitoyer. L’enfant tout en fer résiste encore à la bronchite, mais il garde l’épilepsie. Nouvelle expédition chez un hodja d’Evdjiléri qui vend la meilleure amulette du monde : un morceau de papier coupé dans le Coran, plié en triangle