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sa protection et de son amitié, et qu’il nous rendait nos charges. »

« On ne peut, écrit le duc de Luynes, dans son Journal, se représenter l’effet qu’a fait dans le peuple le rappel de Mme de Châteauroux et la restitution des deux places, après ce qui s’est passé à Metz… Versailles, où ordinairement on parle peu, n’a pas été exempt de discours sur cette matière. Cependant, comme de pareils propos ne sont utiles qu’à déplaire, et d’ailleurs ne peuvent servir de rien, les plus sages ont gardé le silence. » Cependant, ces gens qui n’étaient pas de la cour ne se gênèrent pas pour commenter l’événement. Les étrangers s’en indignèrent, et les poissardes qui avaient tant prié pour la guérison du Roi, exprimant dans leur style dru et cru le sentiment des Parisiens, déclarèrent : « Puisqu’il a repris sa catin, il ne trouvera plus un Pater sur le pavé de Paris. »