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En décembre 1749, les gens bien informés racontaient tout bas certaine nouvelle qui donnait fort à penser aux courtisans. Ce bel « appartement d’en haut », ce nid d’amour où la marquise avait passé les temps les plus heureux de sa liaison avec le Roi, ce théâtre charmant de leur vie intime, de leurs petits concerts, de leurs soupers familiers, Mme de Pompadour l’abandonnerait au duc et à la duchesse d’Ayen. Elle prendrait l’appartement des Penthièvre et celui de la comtesse de Toulouse, c’est-à-dire tout l’espace compris depuis la voûte de la chapelle jusqu’à l’encoignure du Château, sur la terrasse qui regarde le parterre du nord.

Quelle était la raison de ce changement ? Il y avait bien, entre l’appartement du Roi et celui de la comtesse de Toulouse, un escalier dérobé qui