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III


— Josanne !

Elle s’arrêta. Maurice Nattier, descendu d’un fiacre, l’appelait.

— Venez, je vous emmène !… Allons, vite !

— Mais…

— Mais quoi ? Je dîne à Passy. Nous causerons en route, et la voiture vous reconduira chez vous… Eh bien, vous ne voulez pas ? vous êtes fâchée ?… C’est parce que je suis en retard ?… Ce n’est pas ma faute, je vous jure… Ma mère m’a retenu… J’ai téléphoné à votre journal pour vous avertir de ne pas m’attendre, mais vous veniez de partir.

Elle dit tristement :

— Vous vous étiez résigné bien vite à ne pas me voir !

— Josanne, mon amie…

— Maintenant il est trop tard. Il faut que je rentre…