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Pierre, abruti d’éther, sur le divan, l’enfant dormant dans sa petite chaise, et le feu qui baisse, et la lampe qui file, et la femme de ménage qui grogne, parce que son homme l’attend…

« Misérable femme que je suis !… Mon mari, mon fils m’attendent… Ah ! cinq minutes encore… Maurice !… Je veux voir Maurice !… Je ne peux pas m’en aller comme ça… »

Ses yeux se remplirent de larmes. Des gens se retournèrent… Elle eut un réveil de fierté :

« Non ! je ne resterai pas ici une minute de plus !… C’est trop lâche ! »