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XVII


Foucart, revenu de Nice, entra, un jour, dans le bureau de Josanne pour lui demander un renseignement. Et, comme il était de bonne humeur, il dit :

— Vous êtes en progrès, ma petite Valentin. Je suis content de vous. Égayez encore votre style, et ça ira tout à fait bien…

— J’essaierai, monsieur.

— Et puis soignez-vous… Vous pâlissez, vous maigrissez, depuis quelque temps. Et ça n’embellit personne, de pâlir et de maigrir ! Moi, en tout bien tout honneur, je suis navré de voir maigrir une jolie femme… D’abord, ça l’abîme, et puis ça prouve qu’elle a du chagrin.

— J’ai eu des chagrins, monsieur, vous le savez, répondit doucement Josanne.

Elle ne s’offensait pas des propos un peu familiers du « patron », car elle était, avec madame Bure, la