Page:Tinayre - La Rancon.djvu/303

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

amours… D’autres amours ? C’est presque blasphémer qu’écrire ces mots. Notre tendresse ne survit-elle pas à tous les renoncements, à toutes les épreuves, n’ayant gardé de l’amour que ce qu’il a d’éternel ? »


Les dernières gouttes de pluie tombaient du toit. Les ténèbres descendaient sur Jacqueline, dans son âme qui recevait sans révolte la promesse sans douceur du repos. Mais elle ne pleurait plus. Elle se résignait. Et pressant de ses mains tremblantes son cœur où la vie s’arrêtait, elle murmura le nom chéri d’Étienne, comme un appel, comme un adieu.

Paris, 1894.


FIN

imp. L. Poche, 52, rue du Château, téléph. 728-80. — Paris. — 15882-11-07