vons. » Elle était décidée à ne point survivre à celui qui succomberait.
Paul sortait d’une crise terrible, quand Nory demanda :
— Votre ami n’a pas répondu ?
— Il viendra.
— Hum !… Vous savez que c’est très contagieux, la diphtérie ?
— Je suis sûre qu’il viendra.
— Il n’aura pas reçu la dépêche. Il sera obligé de garder la chambre. Il attend un parent de province… Vous verrez ça ! conclut l’ironique docteur.
— Le voici, dit Jacqueline en courant à l’escalier.
Sur la première marche, elle trouva Chartrain.
— Paul ?
— Il vit !
Étienne reçut Jacqueline éperdue entre ses bras.
— Il vit, mais il mourra peut-être. Oh ! Étienne ! Quel châtiment !
— Jacqueline, courage. Nous sauverons Paul…
Elle ne pensait même pas à le remercier et lui ne demandait aucune gratitude. Ils entrèrent dans la chambre. Jacqueline présenta Chartrain