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« Fanny, vous n’êtes pas fâchée ?
— Je vous ai pardonné ! Je suis généreuse.
— Et vous avez compris ? »
Elle hocha la tête. Il y avait longtemps qu’elle comprenait.
« Alors ?
— Alors… Je ne sais pas… je ne puis rien dire encore…
— Je pars la semaine prochaine pour l’Allemagne. Je vais avec un ami visiter les châteaux du roi de Bavière… Un beau voyage… que nous ferons ensemble, un jour, n’est-ce pas ? »
Elle ne répondit rien.
« Nous nous écrirons, Fanny ?
— Sans doute… Bon voyage et adieu, mon cher, car voici votre chemin.
— Adieu, chère, chère amie… »
Il lui tendit la main en passant ; elle tendit la sienne. Ce fut une étreinte rapide. Barral s’éloignait vers Hautfort…
Et Fanny, le regardait fuir, soupira, toute songeuse.