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pauds ne chantaient plus. Il n’y avait de vivant sous le ciel que l’homme et la femme enivrés par leur baiser. De temps en temps, sans désunir leurs mains, ils s’écartaient un peu l’un de l’autre et se contemplaient avec un air d’adoration. Ils faisaient quelques pas sur la route éclatante, puis ils s’arrêtaient pour unir leurs lèvres…