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XIII


Depuis son retour de Naples, Marie Laubespin délaissait Pompéi. On ne la rencontrait plus, blanche au soleil, dans les ruelles ; elle ne s’asseyait plus dans la bicoque où Gramegna modelait des temples romains. Elle ne cueillait plus, avec M. Spaniello, les violettes d’Holconius et les roses du Centenaire. M. Wallers, interrogé, répondait :

— Ma fille reconstitue une miniature de missel, c’est une tâche difficile ; Marie a besoin de solitude et d’assiduité… Mais, quand arrivera ma nièce Van Coppenolle, elle fermera sa boîte à couleurs, et Pompéi la reprendra toute…

À l’auberge, chacun respectait ce travail de Marie. M. Hoffbauer félicitait la jeune femme de sa piété archéologique et réclamait des indications précises sur l’origine, l’époque, l’état du