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XIII


Marthe luttait. Entre les visites de Jean, elle prenait conscience de son trouble, qu’elle n’osait nommer son amour. Demarcys, habile, l’endormait dans une tendresse berceuse, mais la jeune femme avait de brusques réveils.

Alors, elle se réfugiait vers son mari, inquiète de ne plus l’aimer comme autrefois, apaisée quand elle avait senti combien il lui était cher encore. Sept ans elle avait dormi sur ce cœur loyal, sans que sa pensée lui fût infidèle. Elle aimait la mâle beauté de Pierre, sa force, sa douceur, ses cheveux gris qui seyaient si bien à