Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/79

Cette page a été validée par deux contributeurs.


X


Dans la forêt, ils allaient, Marthe au bras de Jean qui murmurait des paroles de tendresse.

Sur le sol couleur de tan, les fûts violets se dressaient avec la majesté des colonnes dans un temple. L’or du couchant poudroyait entre les rameaux, s’atténuant, s’évanouissant à chaque seconde. Le grondement de la mer décroissait.

Peu à peu, une brume azurée s’étendit sur les clairières. La lune se dora en s’élevant et l’enchantement du crépuscule livra les âmes à l’amour.

— Je suis heureux, disait Demarcys.