Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/305

Cette page a été validée par deux contributeurs.

n’existe-t-elle que pour les âmes heureuses qui ont dépassé l’âge de l’amour ?

» Adieu donc. Adieu, malgré les révoltes de votre cœur où subsiste peut-être un reste de l’affection d’autrefois, malgré les révoltes de mon cœur où cette affection, quoique blessée, demeure vivante. L’absence n’implique pas l’oubli. Vous m’avez donné l’illusion d’une amitié incomparable quand je perdais un incomparable amour ; je ne l’oublierai jamais et je vous remercie encore…

» Adieu, une fois de plus, pour longtemps, — pas pour toujours ; nous nous reverrons, j’espère, quand vous aurez des cheveux blancs et moi des cheveux gris.

» HÉLÈNE. »