Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/264

Cette page a été validée par deux contributeurs.


VII


Je rentrai chez moi fort troublé.

J’en avais le pressentiment sans en avoir la certitude : Hélène aimait, ou allait aimer, ou désirait aimer.

De ces trois hypothèses, la dernière me paraissait la plus vraisemblable, car je connaissais tous les amis de la jeune femme et j’aurais pu établir sans peine ce que j’appellerai prétentieusement « le graphique de ses sentiments ». J’avais de bonnes raisons pour me croire son ami le plus intime ; ses préférences allaient ensuite à Morbrandt, puis à