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IV


Vers la mi-novembre nous nous retrouvâmes tous à Paris.

Madame Beauchamp était revenue depuis quelques jours quand j’allai lui rendre visite.

J’avais quitté mon atelier, un peu las, fatigué d’une séance laborieuse. Le temps était doux. Après une journée uniformément grise, le crépuscule de cinq heures tombait d’un ciel fin, sans nuages apparents, sans trouées d’azur, sans étoiles. Les jardins mouillés sentaient le cimetière et, par les avenues où pourrissaient les feuilles des marronniers, les petites voitures