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sur elle. Marthe resta un instant immobile dans le couloir, regardant cette porte close sur le fantôme de son amour mort. Puis elle monta l’escalier et rentra dans sa chambre.

Son fils dormait. Elle détourna ses yeux du petit lit. Son cœur pétrifié avait épuisé les attendrissements et les angoisses. Marthe ne devait plus pleurer sur elle-même, mais elle apprenait à connaître les muettes énergies du désespoir.

Dehors, comme une promesse radieuse, le soleil se levait sur la mer.