Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/150

Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXI


Une heure sonna. Jean ferma le livre qu’il feuilletait. La bougie, dans le flambeau de porcelaine, était consumée plus qu’à moitié. Aucun bruit ne troublait la paix nocturne depuis que Jean avait reçu le bonsoir de ses hôtes. L’inquiétude de Jean Demarcys devint de l’angoisse.

Il avait compris que, depuis une semaine, Marthe couchait dans la chambre de son fils. Ce détail, révélé par le hasard d’une conversation, expliquait comment, sans témérité folle, la jeune femme pourrait rejoindre Demarcys. Il