Page:Tinayre - L Oiseau d orage.djvu/125

Cette page a été validée par deux contributeurs.

dérober. Il la maintint sous ses lèvres, contre sa poitrine, dans cette étreinte où s’usaient ses forces de résistance. Alors, elle se sentit perdue. Sa volonté lâche la trahissait. Elle n’était qu’une plume dans l’orage. La tête renversée, elle cessa de lutter, et, dans ses yeux fixes, pleins de détresse et d’amour, Jean vit monter les larmes de la défaite.