— Alors quoi ?… Un ennui ?… Une mauvaise nouvelle ?… Ta cousine Jeanne est malade ?… Les enfants ont fait quelque sottise ?… Tu es en proie à la férocité des fournisseurs ?… Ma pauvre Pauline !…
Il souriait, condescendant. Et tout à coup :
— Tu me conteras cela en déjeunant. Je meurs de faim…
— Non, Georges… Reste !… Viens près de moi… Il le faut… Je t’assure… Nous descendrons tout à l’heure… Mais… je ne suis pas bien…
— C’est vrai… Tu es livide !… Et moi qui ne voyais rien !… Pauline, tu souffres !… Tu souffres vraiment ? Je vais appeler… Non !… Tu ne veux pas ?…
— Ne t’inquiète pas de moi, je t’en prie, dit-elle… Viens… là… Que je te sente tout proche… Écoute… Tu m’aimes un peu, n’est-ce pas ?… Tu crois que je suis ton amie ?… Tu viendrais vers moi, si tu avais du chagrin, et si tu étais seul… tout seul… J’ai besoin que tu me rassures, Georges…
— Pourquoi ?… Que crains-tu ?… Comme tu es nerveuse, Pauline !… Mais oui, tu es mon amie…