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VI


Le blanc des murs peints à la chaux, le soleil aux vitres des mansardes, la chaleur accrue sous la charpente du toit, éblouirent madame Clarence quand elle entra dans l’atelier.

C’était une pièce tout en largeur, immense, pareille au réfectoire d’un couvent. Pas d’autres meubles qu’une table, un pupitre, un piano, quelques chaises, deux bibliothèques de sapin, et un vieux divan de cuir verdâtre, où Georges, depuis plus de vingt ans, s’étendait pour la sieste ou la rêverie. Aucun tableau n’égayait l’uniforme pâleur des grands murs ; rien ne divertissait le regard et la pensée. Mais seulement, en face du