— Marianne, dit-il d’une voix hésitante… te serait-il désagréable de m’accorder un court entretien ?
— Comme tu voudras.
Il prit un siège et parut réfléchir un instant. Puis s’enhardissant à mesure qu’il parlait :
— Tu as de l’affection pour ma mère. C’est à cette affection que je fais appel… À moins d’événements que je ne prévois pas, je suis à la veille d’un duel…
— Ah !
— Ma mère ignore ce duel… qui peut… qui doit être grave… Je compte sur toi pour m’aider à le lui cacher… puis pour la consoler… peut-être…
— Je ferai mon devoir.
Il reprit :
— Oh ! je sais que tu as du tact, de l’intelligence et de l’adresse.
Je n’osais demander les détails, que je brûlais de connaître. Maxime devina ma curiosité et avec un sourire indécis :
— Au fait, je puis bien le dire… Je me bats