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avant l’amour

que moi, la maîtresse, de par l’abandon de sa chair… et de son argent. J’étais chez elle, après tout. Un dégoût mêlé de rage m’envahit, tout mon être se souleva de répugnance.

« Jamais !… Non, jamais !… Je n’aime pas, je n’ai pas aimé Maxime… Que Dieu me sauve de lui ! Que je ne puisse pas oublier ce jour ! »

— Viens-tu ? dit-il. Je suis prêt.

Et comme nous franchissions le seuil, il murmura :

— Tu connais le chemin. Quoi que tu dises, tu reviendras.

Je ne répondis pas. La voiture nous emporta, mais la mort ne connaît ni délai ni grâce et nous arrivâmes trop tard.