Page:Tilden - Toxemia explained, 1927.djvu/58

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et elle ─ la nature ─ peut réussir admirablement s’il n’y a pas interférence par les vendeurs de poison, qui font tous les efforts possibles pour détruire une entité imaginaire, cachée quelque part dans le système, qui se trouve fortement amplifiée et intensifiée par les vendeurs de remèdes et de requinquants.

C’est un vrai plaisir pour le Docteur médecine, qui sait qu’il ne peut pas guérir quoi que ce soit, de voir la nature rejeter tous ces symptômes par élimination, s’il accepte de « surveiller » et de ne pas intervenir. Le patient sera soulagé la plupart du temps, et dira, quand on lui demande comment il va : « Je me sens bien, je suis soulagé ». Les patients ne répondent jamais ainsi quand ils prennent des médicaments et s’alimentent. Oui, quand la nature n’est pas entravée par l’intervention de professionnels empressés, les personnes malades peuvent vraiment dire, quand la crise de nettoyage est terminée : « J’ai traversé un bon état de maladie ». La nature ne se venge pas. La grande souffrance, les maladies chroniques et fatales sont créées par l’incurie des patients et la volonté de bien-faire associée aux efforts bellicistes des médecins, qui combattent, sans répit, un ennemi imaginaire. Les gens en ont vraiment assez de l’idée que la maladie doive être combattue jusqu’au bout, au point de ne pas être satisfaits par les traitements de longue durée. Quelque chose doit être fait, même s’ils paient de leur vie pour cela, comme le font des dizaines de milliers de personnes tous les ans. Cette volonté de mourir sur l’autel de la superstition médicale est une des raisons majeures pour lesquelles aucun progrès n’est obtenu en science médicale fondamentale. Quand les gens recherchent l’éducation ─ pas