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Une femme à la santé fragile devint ma patiente après avoir souffert de migraine durant vingt deux ans et prenant plus ou moins de médicaments de confort prescrits par vingt deux médecins différents ─ quelques uns largement connus, dont un, neurologue de renom national, la majorité d’entre eux lui disant qu’il n’était pas possible de guérir, mais que quand elle changerait sa vie, les maux de tête cesseraient. C’était un vœu pieu ; parce qu’elle déclarait que sa souffrance avait été plus grande auparavant qu’au cours des deux années passées, depuis que règles avaient cessé. Simplement, on peut se poser la question de savoir quelle est l’influence psychologique, faite par quinze ou vingt médecins pendant un certain temps, disant qu’elle n’irait pas bien durant un certain temps, sur la prolongation de ses maux de tête, personne ne peut le dire. Le soulagement médicamenteux tend toujours à l’affaiblissement et générer de la toxémie. Cette femme avait été soulagée par des piqûres de morphine ─ un traitement diabolique. Il devrait y avoir une loi contre de telles mauvaises pratiques. Mais la majorité d’entre elles ne pas pas frappées d’interdiction légale.

Ma prescription fut : Plus detabagie à la maison (le mari était un fumeur invétéré) ; repos alité ; jeûne, bain et énéma quotidien chaque soir jusqu’à ce que de paroxysme de mal de tête soit passé.

Les paroxysmes se produisaient chaque semaine, commençant le mardi et la laissant prostrée jusqu’au vendredi. Des ordres ont été donnés de prendre un bain chaud jusqu’au plein soulagement, même si cela nécessitait une heure de temps. La patiente n’eut qu’un seul paroxysme après être devenue ma cliente, et il fallut un bain chaud de trois quarts