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d’aujourd’hui du genre littéraire de notre « Anonymus ».

« Les affections épouvantables » ne nous tourmentent pas. Si nous sommes tourmentés par la maladie, c’est de notre propre fait ; et tout ce qu’il vous faut faire pour retrouver bien-être et santé est de cesser de constituer la maladie ; puis notre subconscient s’affaire de lui-même à faire le ménage.

« Anonymus » n’aurait pas pu faire un énoncé, qui aurait pu avoir été plus faux à cent pour cent. Il dit : « Peu d’entre elles peuvent être guéries ». C’est une affirmation légère venant de l’un des « caïds » de la médecine scientifique. Je suppose qu’il signifie qu’il y a une possibilité aléatoire que quelques unes puissent être guéries. Cela est faux ; parce que les « affections » ou maladies ne peuvent pas être guéries. La Nature ─ notre subconscient ─ a plein monopole sur le pouvoir de guérir. Le guérison est la prérogative de la nature, et elle ne peut pas, si elle le voulait, déléguer ce pouvoir aux docteurs ou aux académies de la science médicale.

Quelle glorieuse légitimité, octroyée aux puissants ! Triste serait la condition humaine si un mercantilisme médical détenait le monopole pour soulager et guérir la maladie ! Il agit bien, cependant, en faisant le commerce de ses cures de camouflage de toutes sortes. Mais lorsque l’humanité se réveillera à la pleine conscience de la vérité selon laquelle durant tout le passé il a été acheté une prétention de pouvoir, dont elle possède elle-même le monopole, le très vénérable Esculape sera dépouillé et dépossédé de son commerce, de son bâton, de son serpent et de tout le reste.

« Anonymus » craignant que l’affirmation « Peu d’entre elles peuvent être guéries » était trop forte, ajouta la phrase modificatrice