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« Æquanimitas » maintiendra Osler dans l’esprit des gens intelligents. La « Pratique médicale d’Osler » (« Osler’s Practice of Medicine ») ne se trouve que dans les échoppes des bibliomaniaques. Les hommes tels que Osler préservent le lourd fardeau de la médecine médiocre de sombrer dans l’oubli, en rehaussant ses erreurs médicales de leur superbe personnalité et leur vernis littéraire.

Au travers des âges, les esprits les plus fins ont décelé la vérité sur la cause des maladies, et contre eux s’est mobilisé l’insanité et l’inanité du monde médical. Un portrait cinglant du monde médical a été fait par « Anomymous » dans son essai sur la « Médecine dans la civilisation des États-Unis » (« Medicine » in « Civilization in the United States »).

Il a été fait observer, ci-dessus, que l’une des causes majeures de la nature non-scientifique de la médecine et du caractère anti-scientifique des médecins se situe dans leur énorme crédulité et leur inaptitude à penser de manière indépendante. Ces affirmations sont étayées par le rapport sur l’intelligence des médecins récemment publié par le Conseil de Recherche National. Ils apparaissent, selon des tests psychologiques plus ou moins fiables, comme étant de moindre intelligence par rapport aux autres professionnels, hormis les dentistes et les vétérinaires. Les dentistes et vétérinaires se révèlent moins intelligents de 10%. Mais puisque les méthodes quantitatives employées comportent certainement une erreur expérimentale de 10% ou même davantage, il n’est pas certain de ces deux professions plus humbles n’ont pas d’aptitude intellectuelle égale ou plus élevée. Il est significatif que les ingénieurs et scientifiques soient en tête de liste. En fait, ils sont cotés à 60% de plus que les médecins.

Cette large disparité conduit à tenter d’intéressants sondages psychologiques. Le manque lamentable