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qui a séparé et qui séparera toujours les très grands de la majorité des médiocres. Ils constituent le levain, qui élève toute l’humanité ─ la qualité de caractère, qui ne se trouve pas à « Sodome et Gomorrhe ».

Il y eut un autre esprit discriminant au cours du XVIIIe siècle ─ un autre Benjamin, qui fut aussi signataire de la Déclaration d’Indépendance ─ Benjamin Rush, un médecin, un homme éclairé, qui a fait honneur à la science médicale. Il embrassait de manière bien plus large que sa profession. Il laissa des graines de pensée, qui, si elles avaient agi sur la profession, auraient organisé la pensée médicale et évité la confusion du temps présent. Il laissa par écrit des pépites d’or telles que :

Beaucoup de tort a été fait par la disposition hospitalière des maladies... La maladie est aussi unique que la fièvre... Ses différents sièges et niveaux ne devraient pas être multipliés en davantage de différentes maladies que les effets différents et nombreux de la chaleur et de la lumière sur notre globe terrestre n’émanent d’une pluralité de soleils.

Toute la « materia medica » est infestée par les conséquences funestes de la nomenclature des maladies ; parce que chacune d’entre elles n’existe que par son nom... Au rejet du classement artificiel des maladies doit suivre une révolution de la médecine... Par ce moyen, la route de la connaissance médicale sera notablement raccourcie ; de sorte qu’un jeune sera en mesure de se former à la pratique médicale en bien moins de temps et de travail qu’auparavant, tout comme un enfant apprendrait à lire et à écrire à l’aide de l’alphabet roman à la place des caractères chinois.

La science a beaucoup a déplorer de la multiplication