Page:Tilden - Toxemia explained, 1927.djvu/46

Cette page n’a pas encore été corrigée

et toutes les sciences collatérales, qui s’appuient sur la science de l’homme, sont développées à la perfection. Mais les soit-disant sciences de symptomatologie, des maladies,du diagnostic, de l’étiologie et les traitements des maladies retournent à la superstition en raison de leur fondement. Nous voyons l’incongruité de l’enchevêtrement de la vraie science avec l’illusion et la superstition. La maladie est appréhendée comme une entité ; et cette idée est nécessairement suivie par une autre aussi absurde que celle de la guérison. Autour de ces deux vieilles suppositions il a été développé une littérature infinie, qui confond ses créateurs.

La vérité, vue par les grands hommes

Quand le savoir d’un homme est confus, plus il sait, plus grande sera sa confusion. (Herbert Spencer)

Confusion la plus déconcertante est la seule explication qui puisse être donnée à la théorie et à la pratique de la médecine. Bien évidemment, elle est vénérable, elle compte parmi les professions savantes. Avec quelle fierté, elle compte dans ses rangs et son aristocratie sa longue liste de médecins illustres, morts ou vivants ? Qu’est-ce qui a rendu illustres la plupart d’entre eux ? La même chose que ce qui a rendu d’autres illustres dans et en dehors de leur professions ─ la valeur personnelle et l’éducation. Franklin n’était pas Docteur, bien qu’il fut un grand homme, et il put employer sa matière grise à conseiller les malades comme les bien-portants. Il donnait l’impression d’appréhender la vérité ; et je dirais que la discrimination était son trait de caractère principal, si ce n’est le plus distinctif,