étant le symptôme final, il ne peut être la cause du symptôme initial.
Toute autre soit-disant maladie peut être considérée de la même manière. Douleur et catharre sont les premiers symptômes réguliers, qui attirent l’attention du médecin ou du patient sur quelque chose qui va mal, et la douleur et la catharre ne sont pas la maladie. Quand la cause de la douleur est trouvée, il est aussi trouvé un symptôme et non pas une maladie. Et cela est vrai jusqu’au bout.
Il ne faut pas s’étonner que les médecins soient rendus perplexes lors de leur quête de la maladie parce qu’ils ont confondu les symptômes et la maladie. Le fin mot de l’histoire est qu’il n’est pas possible de mettre le doigt sur la fin d’une série de symptômes et de dire : « C’est une maladie ». Au début de cette analyse nous avons montré que le mal de tête n’est pas une maladie ; et lorsque nous avons fini, nous avons trouvé que l’hémorragie ou l’apoplexie n’est pas une maladie ─ ce n’est que la continuité des symptômes primaires.
« La maladie se manifeste à nous que par les symptômes qu’elle produit ». Cette affirmation atteste, de manière tacite, qu’il y a des maladies et des symptômes et que par le biais des symptômes nous pouvons trouver la maladie. Quand nous enteprenons de comptabiliser les symptômes, qui conduisent à la maladie, nous sommes soumis au dilemMe de l’alpiniste, qui, à l’arrivée au sommet de la montagne, trouve d’autres sommets, et de plus hauts, de plus en plus éloignés.
Ce qui suit indique combien Mackensie