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La gastrite continue, avec l’épaississement de la membrane gastrique. Au bout d’un moment il se produit une ulcération. On l’appellera une maladie, et elle est reconnue comme un ulcère de l’estomac ; mais ce n’est que la continuité du symptôme primaire de catharre et de douleur. On résèque l’ulcère, mais le symptôme d’inflammation et de douleur continue, et d’autres ulcères suivront. Cet état conduit finalement à l’induration de l’orifice pylorique de l’estomac. Quand cela se développe, il y a plus ou moins obstruction à la sortie, cause de vomissement occasionnel et le cancer est découvert lors d’un examen minutieux.

Si nous analysons les symptômes de la douleur initiale et de la catharre dans l’estomac, nous pouvons qualifier la série de symptômes successifs. Le premier symptôme remarquable est la douleur. À l’examen, nous trouvons une condition catharrique de l’estomac ; et cette catharre n’est pas une maladie ─ c’est un symptôme. L’inflammation catharrrique continue avec l’épaississement de la muqueuse, qui finalement s’ulcère. L’ulcération n’est pas une maladie ; ce n’est que l’évolution du symptôme d’inflammation. Si l’ulcère est réséqué, cela n’ôte pas la maladie ; cela n’enlève qu’un symptôme. Ces symptômes continuent jusqu’à ce qu’il y ait un épaississement et une induration du pylore, que l’on appelle cancer. Et, du début à la fin, nous n’avons encore rien découvert d’autre que des symptômes.

En enlevant le cancer, il n’a pas été répondu à la question de ce qu’est la maladie. Le cancer