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PRIMEVÈRES


Ah ! celle qu’elle appelle et qui n’est pas venue,
Celle qu’elle attendait, c’est sa mère inconnue
Qui monta vers le ciel quand elle en descendit ;
C’est l’ange du berceau, la nourrice câline
Qui ne l’allaita pas et qui n’a jamais dit
La chanson du sommeil à la pâle orpheline.