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Pourtant, à la date de l’envoi, (5 mai 1838) Charles attendait toujours que la Commission d’examen l’admît à se présenter devant elle. Mais de nouvelles difficultés surgirent à la remise des pièces. Une lettre de Charles à son oncle, datée de Rennes, octobre 1838, y fait allusion.

Le Secrétaire de l’Académie vient de lui rendre ses pièces, afin qu’il rectifie deux erreurs qui lui seraient très préjudiciables. Peu s’en fallut qu’il ne fût encore « repoussé de l’examen, parce que son père ne désignait pas d’une manière spéciale les professeurs qui avaient dirigé ses études, avant qu’il les eût continuées avec lui. » Enfin on voulut bien passer sur ce manque « des formalités voulues et borner les difficultés à la demande qu’on lui faisait faire, » et lui permettre de passer l’examen, les premiers jours de novembre.

Quels étaient ces maîtres, non désignés d’une manière spéciale ? On s’en tira « d’une manière générale » en inscrivant, au lieu du nom de ces maîtres, sans doute ceux de la pension Brieugne, la mention : « Élève du Collège de Nantes et de son père ».

Tout conspirait d’ailleurs, contre ce pauvre baccalauréat et « quelques difficultés » sem-