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tout » avant son départ, selon la recommandation de son oncle.

Il est probable que, prévoyant les difficultés et les lenteurs que l’éloignement des parents de Charles allait mettre à la solution de cette affaire du certificat d’études, M. Louis Leconte avait rappelé son neveu près de lui. Il est possible encore que, pour occuper les loisirs forcés du candidat, il l’ait fait entrer au collège de Dinan, pour y compléter la préparation de son examen.

Aucune trace du passage de Leconte de Lisle n’est restée au collège ; c’est une tradition pourtant qu’il y fut élève. En tout cas, il n’a pu y entrer avant le mois de février 1838 et y rester après la fin de l’année scolaire, en tout six mois environ.

C’est à cette époque qu’il faudrait rapporter les témoignages fournis en faveur de son séjour au collège de Dinan, par M. Bellier-Dumaine, dans une lettre que j’ai publiée dans l’Hermine, tome XVII, page 179.

Enfin le certificat fut envoyé. Le père de Charles grommelait un peu : « C’est absurde ! car s’il ne savait rien, à quoi bon ? Et s’il sait, qu’importe un certificat ? Mais enfin le voilà ! Je ne pense pas que cela l’ait empêché de prendre des inscriptions. »