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sans ennuyer M. Leconte de l’Isle, qui n’en comprend pas la nécessité. « Je compte sur ton aide, écrit-il à son cousin, et sur tes connaissances de Rennes pour lui faciliter son ridicule examen de baccalauréat. Je viens de voir qu’il était essentiel d’être bachelier avant de prendre sa première inscription. » Et il ajoute cette réflexion amusante : « Je ne sais en vérité quand ce gouvernement cessera de faire des sottises. »

Mais, s’il fallait être bachelier pour être admis à prendre la première inscription de Droit, il fallait encore, « autre sottise de ce gouvernement, » pour être admis au baccalauréat, fournir un certificat d’études. M. Leconte de l’Isle avait omis de munir son fils, au départ, de l’attestation nécessaire. Il fallut écrire à Bourbon et l’année fut prise par ces difficultés.

Charles avait déjà fait en France un premier séjour au sujet duquel M. Jean Dornis a bien voulu me communiquer une note de Leconte de Lisle que j’ai transcrite à la première page de cette étude : « Venu en France à trois ans, retourné à Bourbon avec ma famille à dix ans. »

D’autre part, je tiens de M. Auguste Lacaussade, compatriote du Maître et son collègue à