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neux, Hippolyte Lucas, Ménard, Élisa Merœur, Richer, Souvestre, Édouard Turquety.

Châteaubriant à la demande d’E. T. (Édouard Turquety), avait autorisé la publication d’un fragment de ses Études Historiques, tome V, pages 15, 16 et 17, où il parlait de la Bretagne et de ses habitants. Il écrivait de Paris, le 19 décembre 1831 :

« Toutes les fois, Monsieur, que je reçois une lettre timbrée de quelque ville de ma province, le souvenir seul de mon berceau me fait battre le cœur. Un Athénien était moins fier d’avoir reçu le jour dans les bruyères de l’Attique que je ne le suis d’être né dans les landes de la Bretagne ; vous comprendrez donc tout le plaisir que j’éprouve à me retrouver au milieu de mes jeunes compatriotes. »

Suivait l’autorisation de reproduire le passage des Études, avec prière de biffer les noms de d’Elbée et la Rochejacquelin, « qui ne sont pas Bretons. » Il ajoute : « Je regrette en même temps de n’avoir pas nommé avec M. de la Mennais, plusieurs hommes de talent qui honorent aujourd’hui notre province. J’aurai soin de réparer ce tort involontaire dans une nouvelle édition des Études. »

L’abbé de Lamennais avait envoyé trois pages de sa prose poétique : Les Trépassés. C’est