publiait ces livres tout pleins « d’épouvante, d’hallucinations, de tendresse, de plaisanterie noire et de raillerie féroce »[1] qui étonnaient et qui charmaient Paris. Amédée Le M… des C…, dans les loisirs de sa vie d’affaires, écrivait un Commentaire de l’Évangile en cinq volumes. Le livre parut chez Bray et Retaux ; un exemplaire en fut envoyé à Villiers par son ami, Peut-être, pensait M. des C…, ce livre provoquerait-il une émotion salutaire et rappellerait-il d’heureux souvenirs ? J’ai sous les yeux la réponse de Villiers ; la voici :
Je viens d’achever la lecture de votre admirable livre ; j’en parlerai le plus tôt possible. Adieu et merci.
Ce 12 juillet 1888.
« Tout souriait à Villiers, en cette année 1888 ; la gêne l’avait abandonné ; la célébrité était venue, » écrit Robert du Pontavice. Oui, et la mort approchait. Le 19 août 1889, Jean-Marie-Mathias-Philippe-Auguste Villiers de l’Isle Adam n’était plus. Sa mort fut celle d’un chrétien.
- ↑ J. K. Huysmans.