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de la langue de France. » Je ne sais ce qu’il y a de vrai dans cette chevalerie ; peut-être, tout simplement, Joseph de Villiers, l’ancien sulpicien, dut-il faire lever à Rome les empêchements de cléricature, ce que, d’ailleurs, je ne saurais affirmer, ignorant quels ordres avait reçus le jeune clerc. Toujours est-il que, marié le 1er juin 1837, il présentait à l’église, le 7 novembre 1838, un enfant du sexe masculin qui fut seulement ondoyé ce jour-là par le curé Épivent. Le 23 janvier 1839, les cérémonies du baptême furent suppléées par l’évêque de Saint-Brieuc et le nouveau chrétien fut nommé Jean-Marie-Mathias-Philippe-Auguste. Ses nombreux prénoms lui étaient donnés : Jean par son grand-père et parrain Jean Jérôme Charles : Marie par sa marraine et grand’mère adoptive Marie Félix Daniel de Kérinou ; Mathias par Monseigneur Mathias Groing La Romagère, qui avait daigné officier à la cérémonie, et Philippe Auguste, en mémoire des ancêtres peut-être et aussi du jeune frère de son père.

Il est à remarquer que, dans cet acte de naissance, le marquis Joseph a pris, non pas dans le corps de l’acte, mais à la signature seulement, le titre de baron. Baron ou marquis, car il n’était pas très fixé là-dessus, Joseph de Villiers, qui avait le rêve facile, parmi toutes