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dames du Sacré-Cœur ne demandaient pas mieux que de la garder encore et on pensait qu’elles « visaient peut-être à la garder toujours, ce qui ne serait pas le plus mauvais résultat pour elle. »

Le couvent et le séminaire, tels semblaient être, en effet, les moyens imaginés par les amis du marquis et acceptés par lui, de tirer ses enfants d’affaire. On venait d’envoyer au séminaire de Saint-Sulpice l’aîné des garçons, âgé de vingt-deux ans. Joseph-Toussaint-Charles, celui qui devait être le père de Villiers, notre marquis enfin. « Celui-là, dit la note, on vous l’a livré ; nous n’avons plus à vous en parler. Entre vous et Dieu, tâchez d’en faire un bon prêtre. » Le malheur était que le séminariste n’avait pas la vocation. Il s’en était ouvert à son père, dont la colère avait été grande à la pensée de voir revenir au logis un fils dont il se croyait débarrassé désormais et pour qui l’avenir s’annonçait si beau « avec la protection de l’archevêque de Paris. »

Le vieux marquis écrivait[1] : « J’ai appris avec une vive douleur et en même temps avec

  1. À Madame la baronne de Damas, née de Sallzfield, en son hôtel du ministre, faubourg Saint-Germain, à Paris. (Lettre en date du 20 août 1824, écrite de Lanrivain.)