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de Trévenno ; il n’était pas officier de marine.

Ce « marquis Armand » doit être non le grand-père mais l’arrière-grand-père de Villiers. Celui-ci avait bien, en effet, épousé une Kersauson[1] ; toutefois il n’émigra pas pour la bonne raison qu’il était mort dès 1780 ; le fait de l’émigration doit être reporté à son fils Jean-Jérôme-Charles[2] mais celui-ci dut revenir en France au commencement du siècle et non en 1820. Ce qui le prouve c’est la naissance de son fils Joseph à Maël-Pestivien vers 1805 : ce Joseph est le propre père de Villiers.

  1. Non pas pourtant en 1780. Son mariage est antérieur à cette date. En 1780, Marie-Jeanne-Josèphe de Kersauson du Vijac était veuve avec un fils de M. de Villiers et se remariait à Michel-Marie Jégou, comte du Laz. Mme  la comtesse du Laz, à qui je dois ce renseignement, n’a pu retrouver les actes qui fixeraient la date exacte du second mariage de cette veuve d’un Villiers avec le grand-père de son mari. Suivant elle, le premier mariage doit avoir eu lieu en 1765. Cette date me semble extrêmement probable.
  2. On peut lire, sur une pierre tombale sous le porche de l’Église de Maël-Pestivien, l’inscription suivante :
    Ici repose
    M. Jean-Jérôme-Charles
    de Villiers, baron de
    l’Isle-Adam, ancien
    commandant d’artillerie,
    âgé de 77 ans, décédé
    le 26 juin 1846
    P. D. P. L. R. P.

    Il en résulte que Jean-Jérôme-Charles, commandant d’artillerie, (?) est né en 1769.