Et comme ces recommandations faites au départ pourraient être oubliées, le cousin de Dinan est prié par lettre d’y tenir la main.
« Malheureusement, Charles n’est pas encore musicien, fais en sorte qu’il le devienne ; tu en conçois tout l’agrément, toi qui as le bonheur de l’être. Indique-lui un bon maître, car presque toujours, en ces sortes de matières, l’élève dépend du maître. »
Le chapitre des plaisirs était prévu dans ce règlement de vie, sinon dans tous ses détails, du moins au point de vue budgétaire. Une somme de « dix francs par mois » y devait suffire ; cependant M. Leconte de Dinan était autorisé à fournir un léger supplément à cet article et, au besoin « à ne pas se tenir à cinquante francs de plus. » Mais M. Louis Leconte semblait penser qu’on avait toujours trop d’argent pour s’amuser, et je ne crois pas qu’il ait jamais dépassé la somme fixée.
M. Leconte de l’Isle a réfléchi que son fils allait arriver en France pour « la saison des pluies », et l’hiver le préoccupe.
Charles ne doit pas regarder « à une brasse de bois de plus ou de moins. » Non pas qu’on le croie « une demoiselle, mais on travaille mieux, quand on n’a pas froid et l’on ne dé-