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ques ont une spéciale raison d’être ; c’est un souci bien légitime, même dans une biographie littéraire, de vouloir remonter aux sources et le scrupule de rectifier des erreurs est fort naturel aussi.

C’est à ces préoccupations que j’ai obéi en recherchant quelques traces des ancêtres immédiats du père étonnant d’un fils prodigieux.


Il est communément admis que c’est par un mariage avec une demoiselle de Courson vers 1670 que les Villiers de l’Isle Adam se sont fixés en Bretagne, dans l’évêché de Saint-Brieuc. Le petit-fils de ce premier des Villiers bretons « lieutenant du roi, épousa, en 1780, une demoiselle de Kersauson. Au moment de la Révolution, il émigra en Angleterre avec sa famille… Le vieil émigré, le marquis Armand, revint en France vers 1820. C’est le grand-père de Mathias », écrit Robert du Pontavice.

Il y a plusieurs erreurs dans ces lignes de l’intéressant biographe de Villiers. Le grand-père de Mathias ne s’appelait pas Armand et n’avait pas épousé une demoiselle de Kersauson et n’était pas lieutenant de vaisseau. Il se nommait en réalité Jean-Jérôme-Charles et avait épousé Marie-Gabrielle-Thomase Hamon