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petite pièce d’Alix, qui est aussi fort bien. »

Mais déjà la discorde sans doute avait séparé les collaborateurs. Cette seconde livraison fut faite par Ch. Bénézit et Leconte de Lisle, qui y insérèrent chacun deux morceaux, Celui-ci même se glisse, une troisième fois, à l’abri d’un pseudonyme : Léonce. Ce sont des conseils à George Sand, à l’occasion de Cosima. La Revue Mensuelle, dans les cinquième et sixième livraisons, est signée du même pseudonyme.

D’ailleurs, les abonnements ne marchent pas et l’impression coûte cinquante francs par mois. On se décide à demander le patronage de Nodier, qui ne vint pas ; en revanche, Châteaubriand envoya une lettre et Turquety, des vers. Leconte de Lisle bat la caisse, on peut le dire. Il faut que Rouffet s’abonne. «  Sept francs, ce n’est pas le diable. »

Pour comprendre ce zèle de Léonce[1], sachez qu’on venait de le nommer Président du Comité de rédaction. Il en est tout glorieux. « C’est un premier échelon. » Et il promet à son ami d’insérer un de ses poèmes.

Ce poème : Seize Ans, parut dans la sixième

  1. « Ajoutez un t et vous aurez Leconte, en faisant l’anagramme, » écrit Leconte de Lisle.