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in octavo dans le genre de ceux de Turquety. » Vendra-t-on la propriété littéraire ou cédera-t-on seulement la moitié des exemplaires au libraire éditeur ?

Tous ces projets vont si bien que déjà il est question d’un second livre : Les Trois Harmonie en Une, ou Musique, Peinture, et Poésie. Raphaël et Rossini, Michel-Ange et Meyerbeer, Lamartine et Hugo, Dante et Byron, en feront le sujet ; il y aura exactement « quatre cent quarante-deux vers. » Ô bel enfantillage du génie !

Mais la question matérielle ? Plusieurs solutions se présentent ; nos étudiants les envisagent.

Leconte de Lisle penche pour la vente totale au libraire, sous réserve d’une dizaine d’exemplaires pour chacun des auteurs. Il se demande si on s’adressera aux libraires de Lorient ou de Rennes. Quant à Dinan, le poète n’y voudrait pas faire imprimer « une carte de visite, en admettant qu’on fût capable de le faire, » et quant à se voir éditer par souscription, il est trop fier ; il aimerait mieux ne pas « faire imprimer une ligne que de la devoir à la pitié du Vulgaire. » Mieux vaut rester ignoré. Hélas ! il est probable que le volume ne verra jamais le jour, car il en faudrait faire les frais ! « Et