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contre lui la perte conditionnelle d’une inscription et il était marqué « sur la liste des étudiants qui seraient interrogés plus sévèrement à leur examen. » Le 22 juillet, il était encore appelé devant les professeurs et ne comparaissait pas : la perte par défaut était donc prononcée et devenait définitive, le délinquant ayant négligé de se pourvoir. Je note encore sur son Bulletin individuel qu’il fut « mandé de nouveau, » le 23 juillet 1842, frappé de « perte conditionnelle » et inscrit « sur la liste de sévérité. » Dans l’intervalle, il avait pris quatre inscriptions, les 15 avril, 15 juillet, 15 novembre 1841 et le 13 avril 1842. Celle-ci fut la dernière et la Faculté comprit qu’elle n’avait plus à mander devant elle celui qui n’y voulait pas revenir. On se borna à prévenir la famille qu’il n’avait pas pris l’inscription de juillet, comme on l’avait avertie qu’il avait omis de prendre celle de janvier.

Sa vie, à cette époque, semble de plus en plus affranchie des obligations imposées par son père. Néanmoins, il ne rompt pas avec sa famille ; il semble, au contraire, très préoccupé de la rassurer sur ses bonnes intentions de travail et la parfaite correction de sa conduite. Le 7 février 1841, il écrit à M. Louis Leconte :